Chemin humide


Poèmes / samedi, septembre 22nd, 2018

 

Je prend naissance à la racine de tes cheveux,

puis glisse le long de ta tempe pour arriver à ta joue.

Je ne peux embrasser tes lèvres bien trop loin,

mais les vois s’entrouvrir et alors mon chemin s’allonge.

Je continue ma route et longe ton cou fin.

J’arrive à ta clavicule et descend encore,

pour dessiner le galbe parfait de ton sein,

sans oublier d’en humidifier le téton.

Ma trajectoire dévie vers ton nombril,

mais il ne saurait me happer.

Je continue ma course effrénée sur le bas de ton ventre,

puis vers ces poils soyeux,

pour finir par me mêler à d’autres.

Oui, moi simple goutte de sueur,

je me mêle à bien d’autres gouttes,

signes de ta jouissance.

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