Suite du texte d’Amélie


Concours d'écriture, Ecriture libre / lundi, novembre 21st, 2022

J’ai eu pas mal de retour sur le choix que devait faire Lila! Voici ma version de la fin de cette histoire :

Je me réveille trempée de sueur et comprend vite au vue de la fraîcheur humide de mon draps que je viens de jouir. Ce rêve, toujours ce rêve… Il me fait autant de mal que de bien. Je nous imagine, Prune et moi, nous baiser comme nous savions et aimions le faire. Mon corps réagit immédiatement à ce souvenir en faisant pulser à nouveau mon clitoris. Elle me manque tant.

Depuis ce fameux après midi chez elle, je ne l’ai pas revu. Cela va faire 2 ans. Oui 2 ans qu’elle hante encore mes nuits. J’enfoui ma tête dans mes mains.

« Allez Lila tu ne vas pas encore faire ta dépression de merde. Elle a fait son choix point barre. Tu ne t’ai pas plus battu que ça donc maintenant tourne la page et avance ma vieille. » me dis-je tout en frottant mes cheveux.

Je me lève d’un bond et file sous la douche. Sans que je ne réalise vraiment je passe ma main sur mon entrejambe et commence à me donner du plaisir. J’accélère mes gestes, renforce leur intensité et me fait jouir. Mon sexe ruissèle autant que le pommeau de douche. Les liquides se confondent et finissent au même endroit. Triste réalité de ma sexualité du moment.

(On sonne)

« Putain de livreurs qui ne choisissent jamais le bon moment !  » dis-je plus fort que je ne l’aurai voulu.

« J’arrive ! » je crie assez fort pour que le livreur m’entende de l’autre côté de la porte.

Je passe ma serviette autour du corps et cours vers la porte avant qu’il reparte avec mon colis contenant mes dernières petites beautés. Oui ce ne sont que des baskets mais bon, elles sont trooooooop belles. Et puis on se fait plaisir comme on peut.

J’ouvre la porte et mon sourire se mue en expression sans expression. Vous savez ce truc quand notre visage n’exprime rien.

Elle est là devant moi, le mascara a noircit ses joues d’habitude rosées, ses yeux sont gonflés et emplis de larmes, sa bouche retient des sanglots, son nez est humide.

« Je peux entrer ? » me dit-elle du voix à peine audible.

Je ne réponds pas tout de suite. Je cligne frénétiquement des paupières pour me réveiller mais je suis bel et bien réveillée et elle est là.

Après quelques secondes qui ont dû lui paraître une éternité je l’invite à entrer.

« Que se passe t-il Prune? T’a -t-il fait du mal? Il est arrivé quelque chose? Dis moi, parle moi ! « 

Je l’abreuve de questions tant la voir comme ça me tord le bide.

« Il …….il ……..il ….. (elle se met à pleurer de plus belle) »

Je l’enlace et lui murmure que je suis là et que tout va bien se passer. Elle se blottit contre moi et sa respiration se calme.

« Il m’a trompé, m’a humilié et m’a mise dehors ». Finit-elle par lancer.

Putain quel connard je vais lui crever les deux yeux et lui péter les genoux pensais-je au fond de moi. Je ne dis rien et la serre plus fort encore contre moi. Ma tête au dessus de la sienne doit faire des nuages tant je suis en colère. Il a osé faire du mal à Prune ! Putain je pourrai le tuer pour ça. Bordel mais les mecs c’est tous les mêmes!

Elle s’écarte de moi, se mouche et s’essuie les yeux.

« Tu veux du thé? » lui proposais-je.

« Non merci, je te veux toi ! » me dit-elle avec une voix sensuelle.

Mon clitoris, encore sous ma serviette éponge, pulse. Calme-toi me dis-je, elle veut juste ta présence.

« Je suis là » répondis-je en essayant de calmer mon clitoris.

« Fais moi l’amour, je veux te sentir, te retrouver » dit-elle plus insistante.

Waou mon entrejambe avait bien comprit la phrase de Prune. J’ai envie de lui sauter dessus mais j’ai l’impression de ne plus savoir comment faire. Je m’approche d’elle, colle mes lèvres aux siennes et l’embrasse tendrement. Elle appuie ses lèvres sur les miens et intensifie notre baiser. Il a un goût de larmes salées et de désespoir.

« Tu es sûre ? » lui demandais-je

« Oui  » répond-elle

Elle se penche sur moi et je m’allonge lentement sur le canapé. Ses mains se posent sur mes joues puis descendent sur mon cou et enfin détachent ma serviette. Je suis nue devant elle. Elle me regarde avidement comme si elle allait me manger. Ce qu’elle fît en plongeant sa bouche directement sur mon sexe. Oh putain qu’est ce que ça m’avait manqué sa bouche sur mes lèvres. Elle me lèche, me mordille, me suce. C’est affolant. Jamais elle n’avait fait cela comme ça. C’est bon et à la fois étrange. Je ne sais si j’ai mal ou si j’ai du plaisir. Elle continue encore et encore frénétiquement. C’est tellement déroutant.

Soudain ses lèvres quittent les miennes. Elle retire son tee shirt. Ses magnifiques seins apparaissent, je me soulève et vient les embrasser, les lécher , les mordiller. Elle se penche en arrière pour emplir ma bouche plus encore de sa sublime poitrine. Elle m’attrape les cheveux et je sens un liquide s’écouler sur ma jambe. Elle vient de jouir. Je remarque alors qu’elle n’a pas retirer sa jupe. Mes mains glissent sous le micro bout de tissus qui lui sert de jupe, elle est trempée. Son string est imprégner de sa jouissance. Je l’écarte et entre deux doigts en elle tout en continuant mes baisers sur ses seins. Elle s’arque plus encore. De nouveau elle jouit.

Je décide, après sa jouissance de la soulever et de l’asseoir sur le canapé. Je défais sa jupe, descend son string et ma belle est complètement nue face à moi. Je m’agenouille devant elle et la lèche si avidement comme pour m’imprégner à nouveau de son goût, de son odeur. Elle guide mes gestes en mettant sa main dans mes cheveux. Je suis sa cadence. Je suis à elle. Elle jouit de nouveau. Je la retrouve bien là, ma Prune, dans ses multiples orgasmes. Tout en la léchant, j’entre deux doigts en elle bien déterminée à la finir. Il ne fallut pas plus de deux minutes pour que je sente au creux de ma paume sa jouissance. Elle libère un cri comme si on lui rendait sa liberté.

Je porte mes doigts à ma bouche et les lèche. J’ai toujours aimé faire ça. Son goût est si addictif pour moi. Mais je vois ma belle pleurer.

« Ca va ? » lui demandais-je une peu paniquée.

« Ça va merveilleusement bien. Ce sont des larmes de joie. Tu m’as tellement manqué Lila ! » Lance t-elle d’une seule traite.

 » Toi aussi tu m’as manqué  » lui lançais-je en la prenant dans mes bras.

« Bain? » proposais-je pour un peu quitter le mode drama. C’était toujours notre rituel après l’amour.

« Oui avec plaisir » dit-elle les yeux emplit d’une lueur nouvelle.

Je fais couler l’eau dans la baignoire et ajoute son bain moussant préféré à la fleur d’Ylang Ylang. Nous nous installons dans l’eau chaude qui fait des montagnes de mousse.

Je crois que nous sommes restées toute l’après midi dans cette baignoire à rattraper ces deux années.

Depuis elle n’est jamais repartie.

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