« Oscar Wilde disait que la meilleure façon de résister à la tentation est d’y céder. Est-ce une maxime toute faite sortie de son contexte ou est-ce un conseil? Toujours est-il que j’ai croquer dans la pomme. Je suis à présent aussi coupable qu’Eve si ce n’est que coupable je le suis d’avoir succombé mais aucune culpabilité ne me vient. J’ai répondu à un désir puissant et trop longtemps et souvent enfouis. Il a suffit qu’il me parle de son rêve, celui où il nous imaginais braver tous les interdits dans une chambre d’hôtel, pour qu’il attise le feu en moi. Ses regards m’ont déshabillé plus que ses mains, ses sous-entendus n’étaient qu’invitation. Tout en moi criait « prend ce que tu désires en cet instant ». Je n’ai rien eu besoin de réclamer il s’est offert mettant de côté sa propre culpabilité. Et c’est sans doute à ce moment là que nous avons fait sauter toutes les barrières de nos interdits, ces limites que nous nous étions donnés pour ne jamais se retrouver dans cette situation. Et pourtant nous voilà debout dans les bras l’un de l’autre. Je m’aggripe à ses épaules et lui joue avec mes seins puis avec ses doigts glisse à l’endroit où mes deux jambes se rejoignent. Je suis trempée d’un désir que j’ai tant attendu. Je le laisse faire me blottissant dans son cou et humant son parfum avec ivresse. Ses gestes sont forts et doux, une véritable torture. Son parfum m’enivre et je me laisse aller à ses caresses, à ses fessées. Il dégrafe mon body avec ardeur et insinue encore un peu plus ses doigts en moi. Je chancelle tant mes jambes s’engourdissent de tant d’assauts. Me voyant vaciller il me plaque face au mur et continu à me donner du plaisir. Je sens son ardeur et son plaisir grandissant contre mes fesses. Il me fesse pour augmenter mon plaisir. Il masse mes seins de la main gauche et de la main droite honore mon intimité. Il ne me faut pas longtemps pour jouir sur sa main. Mais ne se contentant pas d’une victoire il continu et me fait jouir plusieurs fois. Je suis haletante, trempée mais heureuse. Je ne sais pas où est la limite de l’infidélité mais je n’ai pas de regret. Je suis bien et comblée. »
Fidèle à moi même
Ecriture libre / mardi, février 26th, 2019
Un superbe texte empli de tendresse. Le jugement n’a pas sa place tant on sent que les deux êtres sont en osmose.