
Nous étions courant Septembre le temps était maussade mais j’avais quand même pris le risque de mettre mon legging simili cuir et mon chemisier blanc légèrement transparent. J’allais vite regretter les deux. J’étais arrivée avec une heure d’avance. Je décidais donc de prendre un café en terrasse juste en face de la Bourse. Le café me réchauffait car je commençais à avoir froid dans cette tenue certes sexy mais pas du tout idéale pour la météo du jour. Nous nous écrivions de petits messages qui évoquaient notre impatience à nous rencontrer pour la première fois dans quelques minutes. J’avais l’impression que mon cœur accélérait à chaque seconde qui passaient. Nous nous étions envoyés des photos, des audios, des petites vidéos mais nous ne nous étions jamais vus. Ma première pensée fut la peur de ne pas lui plaire. Je dégageais vite ce parasite de ma tête tout en payant mon café. C’était l’heure ! Mes jambes tremblaient mais je ne savais pas si c’était de froid ou d’émotion. Je réussi tant bien que mal à bouger jusqu’au point de rencontre prévu. Un petit carré de pavés plus foncés marquait le sol comme pour m’indiquer l’endroit précis où je devais l’attendre. Il décida de m’appeler en quittant son travail. J’entendais à sa respiration qu’il marchait, il se rapprochait donc de moi. Il décida de jouer avec mes nerfs en me disant que je ne savais pas de quel coin de rue il allait arriver. Peu importe car mon petit carré pavé était « the place to be » pour pouvoir observer toutes les rues qui rejoignaient le parvis de la Bourse. Et puis je le vis au loin. Mon visage jusque-là anxieux se mua en un sourire digne des plus grandes publicités pour dentifrice. Mais très vite je baissai la tête sûre de ne pas lui plaire. Il marchait d’un pas décidé ce qui lui conférait une allure confiante. Il paraissait tellement sûr de lui, comme si lui n’angoissait pas. J’appris plus tard que c’était tout l’inverse. Lorsqu’il arriva à ma hauteur je relevais la tête et nos regards se croisèrent pour la première fois. Je cru à cet instant qu’il n’y avait que nous sur ce parvis pourtant bien peuplé. Nos yeux ne pouvaient se décoller et nos sourires venaient gentiment mais sûrement caresser nos oreilles. Puis après quelques secondes qui me parurent des minutes il s’approcha de moi et m’embrassa langoureusement. Mon corps se mit à trembler et je savais que ce n’était pas de froid mais de plaisir. Sa manière d’embrasser m’avait emporté dans un monde bien plus loin. Mon bas ventre réclamait son corps. Lorsque nos lèvres se détachèrent presque trop vite à mon goût nous décidâmes d’aller au chaud dans sa voiture. Nous arrivâmes devant son SUV noir et j’étais pressée à l’idée de trouver un peu de chaleur. Oh ça de la chaleur j’allais en trouver ! La promiscuité qu’offraient les places arrière de la voiture me plaisait et bizarrement je me sentais bien et à l’aise. Nous discutâmes de tout et de rien sans que nos yeux ne se quittent ou que nos mains ne se séparent. Mais je savais au fond de moi que j’avais envie de lui. J’essayais de me résonner me disant que ce n’était pas l’idéal de le faire une première fois à l’arrière d’une voiture. Après tout nous n’avions plus 15 ans enfin surtout lui comme j’aime à le taquiner. Et puis c’était la première rencontre ! Autant de paramètres qui faisaient flotter un red flag dans les airs. Mais j’avais envie de lui c’était comme ça. Je décidais de le lui faire comprendre en posant ma main sur sa cuisse. Je découvris qu’elle était large et musclée ce qui augmenta mon désir. Il comprit très vite mon message et déboutonna délicatement mon chemisier sur les premiers boutons. Mes seins étaient tendus et durs réclamant ses lèvres et sa langue. Il les empoigna et les suça délicatement fort. Oui il était un mélange de fermeté et de douceur. Un vrai oxymore à lui tout seul cet homme. J’adorais ça. Je penchais ma tête en arrière pour lui offrir également mon cou. Il l’embrassa à son tour ne laissant aucune parcelle de peau vierge de ses lèvres. Le désir se faisait pressant. J’avais envie de lui dans ma bouche, en moi, partout. Je décidai de déboutonner son pantalon et fis glisser délicatement la fermeture éclair. J’étais sur le point de faire connaissance avec son membre durci d’envie. J’adorais lui provoquer cette réaction, c’était flatteur. Son membre large et courbé était appétissant. Je vis enfin ses cuisses nues et constatais que je ne m’étais pas trompée. Elles étaient fermes et musclées, tout ce que j’aimais. J’empoignais son sexe et entrepris de faire quelques allers retours qu’il avait l’air d’apprécier. Et sans réfléchir je me penchais et pris son sexe en bouche. Il avait le goût de son gel douche ce qui n’était pas désagréable, au contraire. Je le suçais avidement, passionnément, avec une envie non dissimulée. Plus je le suçais et plus j’avais envie de le sucer. C’était tellement bon, tellement addictif. Je sentais son plaisir grandir et cela encourageait chacun de mes aller retours buccal. Au bout d’un moment qui ne me paraissait ni long ni court je relevais la tête pour le regarder. Nos regards échangèrent la même idée : nous avions envie l’un de l’autre, maintenant ! Il déboutonna plus encore mon chemisier et ôta son pull. Je me débarrassais rapidement de mon legging et me retrouvais quasi nue face à lui. Qu’allait-il penser de moi ? Je chassais cette idée et continuais à me déshabiller en enlevant délicatement ma culotte en dentelle noire. Il caressa mon ventre, mes cuisses et glissa jusqu’à mon entrejambe. Il tortura délicatement mon clitoris. C’était tellement bon. Il était très habile de ses doigts ce qui laissait présager une ribambelle de femmes avant moi mais peu importe aujourd’hui c’était moi qui en profitais. Il me rendait folle. Il inséra ses doigts en moi et je cru atteindre le septième ciel. Il jouait à la fois avec mon clitoris et ses doigts dans mon vagin : c’était divin. Je jouissais sur ses doigts et lorsqu’il les retira je les vis luire de ma jouissance. J’avais envie de les sucer. Je me retenu et décida dans un geste plutôt élégant, bizarrement venant de moi, de m’asseoir à califourchon sur lui. J’allais enfin le sentir en moi et j’en crevais littéralement d’envie. Il empoigna son sexe, mit le préservatif et le dirigea à l’entrée de mon vagin. Je n’avais plus qu’à m’asseoir doucement pour l’introduire en moi, ce que je fis. La sensation était incroyable. Comme si j’avais enfin trouvé cet autre qui me complétait. Mes yeux ne quittaient plus les siens et nous entreprîmes notre danse de l’amour. Nous avions immédiatement trouvé notre rythme et c’était divinement bon. La buée et la chaleur envahirent la voiture. Il entrouvrît les fenêtres et c’est à ce moment-là que nous constations qu’à deux places de là se trouvait un homme qui rangeait son utilitaire. Nous avait-il vu ? Nous stoppâmes nos va-et-vient et nous regardâmes. Devions nous continuer au risque que, ce coup-ci, il nous voit ou devions nous arrêter sans avoir jouis et en aussi bon chemin ? Un petit sourire naissait sur chacune de nos bouches et la décision fût prise instantanément : continuer ! Cela m’excitait terriblement de savoir cet homme tout proche et je crois que lui aussi. Nous faisions l’amour passionnément avec cette excitation nouvelle. C’était incroyable et il ne nous fallut pas longtemps pour jouir ensemble bruyamment. Avions-nous les mêmes envies, fantasmes, perversions ? Je me posais la question avec ce sentiment que la réponse était positive. Nous restâmes l’un contre l’autre, l’un dans l’autre quelques minutes savourant ce qui venait de se passer : notre première fois ensemble. C’était incroyablement fort, intensément fou. J’étais complètement dingue de lui et surtout trempée de partout ! Mon entrejambe ruisselait et la sueur sur nos corps donnait l’impression qu’on avait couru le marathon. Nous décidâmes enfin de nous rhabiller car il était l’heure pour lui de retourner au bureau. Allez remettre un legging en simili cuir alors que vous êtes toute transpirante : c’est à ce moment-là que je regrettais allègrement mon choix vestimentaire. Alors que je me débattais avec mon bas lui remontait son pantalon et remit son pull. Mon cœur se déchirait au fur et à mesure que mes vêtements recouvraient mon corps. J’avais encore envie, non besoin de passer du temps avec lui, là dans ses bras où je me sentais tant en sécurité. Mais quelle cruauté que ce temps qui inlassablement passe. Ce qui venait de se passer nous paraissait tellement fou : c’était notre première rencontre et nous avions fait l’amour à l’arrière de sa voiture et devant un mec en plus. On avait mis la barre très haute niveau dépravation me disais-je en riant intérieurement. C’était si libérateur de vivre ses envies et fantasmes ainsi sans que rien n’ait été programmé. Mais j’étais sûre d’une chose : ce n’était que le début ….